KRONIKK: Hvem tør stole på stormaktene?
Hvis Iran fortsatt holder seg til atomavtalen, vil EU og verden for øvrig gjøre det samme. Dermed er det USA som kan bli isolert, ikke Iran, skriver Sverre Lodgaard.
Quasi-Professionals in the Organisation of Transnational Crisis Mapping
The recent explosion of increasingly sophisticated mobile information communications technologies (ICTs) has led to the creation of new and complex networks and relationships. The fastest growth and adoption of mobile technologies is now in the developing world and often among populations facing development and humanitarian challenges. The entrepreneurial utilization of technological advances in these populations, combined with dispersed online networks in the developed world, is shaping global governance and the response of international organizations and governments in various ways. In this chapter we explore the particular phenomenon of crisis mapping that has arisen in the past five years out of the confluence of various technological advances and its combination with populations facing crisis. Specifically, we seek to analyze how quasi-professional crisis mappers or “mapsters” are shaping humanitarian action as an evolving professional field.
Empires, Privateering and the sea (EMPRISE)
EMPRISE fokuserer på rollen sjømakt spilte for imperie- og statsdannelsesprosesser i perioden 1500-1856....
Pasifisering i brasiliansk utanrikspolitikk
Maíra Siman gjester NUPI for å presentere delar av den nye forskinga si på “pasifisering” som utanrikspolitisk praksis for vidareføringa av sjølvforståinga til staten.
Hybrid paths to resistance in the Muslim world: Iraq, Lebanon, Libya and Mali (HYRES)
HYRES studerer samhandlingen mellom islamistgrupper og staten i Irak, Libanon, Libya og Mali, og spør: Hvorfor velger noen islamistgrupper å drive sin politiske og religiøse kamp innad i staten, mens ...
KRONIKK: Russlands nye maktposisjon
Russland forsøker å markere seg i Midtøsten – også utenfor Syria, skriver Minda Holm.
Lebanon: Political leadership confronted by Salafist ideology
Force est de constater que les débordements de la crise syrienne au Liban sur le plan sécuritaire sont restés relativement limités, comparé à la violence massive de l’autre côté de la frontière. Cette note de recherche fait l’hypothèse que si le calme au Liban est tout relatif, il est aussi le résultat de mécanismes de contrôle politique et social bien établis, et notamment les liens entretenus par les notables et leaders communautaires avec la population. Comme nous le savons, le modèle consociatif libanais fait de ces élites des « champions communautaires » et des médiateurs entre leurs communautés et l’État libanais : porte-paroles, responsables de négociations intercommunautaires et régulateurs de conflits intercommunautaires. Les leaders doivent en effet composer avec les radicaux de leurs communautés et « contrôler » leurs « rues politiques ». A travers le cas de la communauté sunnite libanaise, cette note de recherche analyse dans une première partie l’essor de l’extrémisme sunnite, le salafisme djihadiste. Dans une seconde partie, nous nous pencherons sur les mécanismes de contrôle et d’interaction entre la jeunesse urbaine pauvre et les notables sunnites, et plus particulièrement la question des mécanismes communautaires. Il s’agit là de comprendre dans quelle(s) mesure(s) ces mécanismes existant de manière similaire dans les communautés chiite, maronite et druze, expliquent l’adaptation de l’État libanais face à la crise syrienne. Nous démontrerons que contrairement aux études décrivant les islamistes comme constituant une menace à la stabilité libanaise et à la cohésion nationale, ces derniers s’adaptent et s’intègrent à la réalité locale. Les islamistes sont aussi pragmatiques : les intérêts privés, communautaires, politiques et familiaux peuvent aussi aisément prendre le pas sur l’élément religieux. Cela rend possible une position consensuelle vis-à-vis des élites politiques sunnites, et du phénomène de libanisation du salafisme, par leur entrée dans des réseaux clientélistes. Les militants de Daech ont quant à eux un ancrage international, ce qui les rendrait plus dangereux, car moins facilement contrôlables par les notables salafistes ou par les élites politiques. Ils sont jeunes et en rupture avec leurs parents et leur communauté. Toutefois, puisque les jeunes de Daech se réclament du salafisme, les notables salafistes jouissent encore d’un certain respect parmi eux. L’inclusion des cheikhs salafistes libanais dans des processus de négociation avec Daech continue donc d’être d’une grande importance. Finalement, le courant du Futur et Hariri sont de plus en plus contestés en interne par les électeurs sunnites. Le plus grand rival de Hariri n’est pas représenté par les salafistes mais par d’autres leaders sunnites plus en phase avec les positions de la communauté, tels qu’Achraf Rifi.